Les différences entre le flat design, le material design et le design thinking

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    Les interfaces graphiques des ordinateurs et des applications mobiles adoptent différents modes de design qui connaissent des particularités qui leur sont propres. Comment faire la distinction entre le flat design, le material design et le design thinking. Ce sont des termes usités dont on méconnait le sens.

     

    Les différents aspects du flat design

     

    Le design plat ou flat design est renommé depuis 2012 grâce à la marque Apple. Conçu pour les interfaces numériques, le flat design est le contraire du skeumorphisme. Le skeumorphisme se base sur l’imitation des objets de la vie quotidienne sur un écran comme des carnets ou spirale, du cuir. Le flat design est une philosophie de conception graphique qui s’appuie essentiellement sur la typographie. Le flat design est spécifié par le minimalisme et  utilise des formes simples, des aplats de couleurs vives et des jeux de typographie. Le flat design est axé sur le style typographique international. Le flat design dispose de plusieurs avantages. Il ouvre la voie à la conception d’interfaces qui s’adaptent à la surface d’affichage sur les sites web adaptatifs, l’utilisation d’aplats de couleur pour de meilleurs taux de compression. Le flat design est particulièrement adéquat pour les images vectorielles pour des changements de taille sans perdre ni la qualité ni la légèreté des fichiers. Malgré son manque d’ergonomie, les éléments de l’interface bénéficient du décloisonnement. Avec le flat design, les particularités sont les effets de transparence, les filtres sur les photos, les couleurs douces et travaillées, l’absence de relief et d’effet de profondeur. Les limites du flat design sont liées à la perte d’affordance. Pour rappel, l’affordance caractérise l’ensemble des objets ou de l’environnement disponibles pour un individu afin d’effectuer une action.  Grâce à la typographie à l’infini véhiculé par le concept de flat design, les polices sont devenues ultra-présentes sur les interfaces web ce qui autorise de nouvelles créations graphiques. De nombreuses évolutions conceptuelles émergent depuis la progression du flat design.

     

    Cap sur le concept de Material Design

     

    Le concept de Material Design regroupe la majorité des règles de design initiées par Google et qui servent à l’interface graphique des logiciels et des applications. Le Material Design s’adresse notamment au système d’exploitation Android à compter de la version 5.0. Google a présenté en public pour la première fois le concept de Material Design en juin 2014 au cours de la conférence Google I/0, sur la base des motifs « carte » de Google. Les règles de design du géant des moteurs de recherche valorisent l’usage généralisé des mises en page qui s’appuient sur des animations en grille, des transitions, des effets de profondeur comme les ombres et l’éclairage. D’après Google, ce concept novateur de design émane du papier et de l’encre. Toutefois, ce qui le différencie du format papier, c’est l’aptitude du Material Design à s’étirer à l’envi et à accepter des modifications avec une infinité de possibilités. Le matériau contextuel est composé par une surface physique et des bords, tandis que les ombres et les superpositions proposent des informations sur tout ce qui est accessible au toucher. Ainsi, le Material Design n’est pas une philosophie. Il s’agit de guidelines dédiés à la conception fonctionnelle et au graphisme. Ces guidelines servent surtout à spécifier tous les messages d’erreur. Cela concerne surtout les interfaces pour des applications Android et Chrome, à travers le fameux Google Maps, une application largement utilisé et consulté par les internautes. Les fondements du Material Design se centrent principalement sur le mouvement, les transitions, les effets virtuels. Ces dernières données se rapprochent le plus fidèlement de notre expérience dans la réalité quotidienne. La matière numérique va bouger comme une feuille de papier ou un tissu. De nombreuses possibilités sont ouvertes à travers le toucher, le feuilletage, la navigation par cartes accessible au recto comme au verso, empilables ou transposables en accordéon. Des opportunités peuvent être élargies sur la base des marges, des blancs, des typos géantes. Par ailleurs les aplats de couleurs vives sont déjà prédéfinis dans une large palette par Google. Le Material Design est définit par quatre éléments distincts. Le manque de transparence, les couleurs vives, les animations et le relief.

     

    Les atouts et les faiblesses du Design Thinking

     

    Le Design Thinking ou Esprit Design a fait l’objet d’un développement à Stanford au cours des années 80. Ce processeur a été initié par Robert Mc Kim avant d’être repris par Rolf Faste. C’est un compromis entre la pensée analytique et la pensée intuitive axée sur l’approche de l’innovation et de son management. Cette méthode se base sur un processus de créativité réciproque qui attend aussi des retours émanant de l’utilisateur final. Ainsi, le Design Thinking est un groupe d’espaces qui se rencontrent et non un process très linéaire avec uniquement un début et une terminaison. Plus qu’une technique de création, c’est une technique de conception produit. En fait, il s’agit de concevoir un produit en se basant sur la problématique de l’utilisateur. En commençant par une problématique, il faut collecter les compétences dans la structure pour repérer les solutions nécessaires et possibles selon le type d’organisation et les moyens disponibles. A partir de la solution sélectionnée, la méthode est axée sur le prototypage et un test utilisateur, des itérations multiples, la validation de la solution retenue. Le Design Thinking peut être résumé en une méthode de conception itérative dont la fondation démarre sur l’étude de l’utilisateur.

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